Dans mon Parker

L'écriture s'ouvre à l'infini comme un vertige. Il faut tenir. Aura-t-on assez d'encre, de papier ? De poèmes ? Heureusement, Olav H. Hauge est là pour nous rassurer.
Dans mon Parker il y a beaucoup de vers,
un bon kilomètre,
et dans l'encrier encore plus,
des milliers. Le papier
arrive par la poste, factures, réclames, formulaires
à remplir.
J'envisage l'avenir sans crainte.
Olav H. Hauge, Bateau de papier, PO&PSY, traduction Anne-Marie Soulier.